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Lorsque j'ai commencé cette BD j'ignorais tout de Solanas. Pourtant j'avaisdéjà  entendu parlé de son "Scum Manifesto".
Cette BD est dérangeante il faut le savoir et je ne me reconnais en rien dans les propos qu'elle tenait. Solanas était à la fois quelqu'un de violent, de drôle, d'extrême mais aussi pionnière et déconcertante. Elle a quitté le domicile famiale très tôt pour échapper à un père incestueux, une mère absente. Elle a dans la rue, s'est prostituée, droguée... bref elle n'a pas eu la vie facile.
Ce que j'ai aimé dans cette BD c'est que les auteurs ne cachent rien des travers de Solanas : ses divagations, ses éclats de violence... Le tour de force c'est que même si je ne trouve pas ce personnage très sympathique, j'arrive à comprendre pourquoi sa haine des hommes, pourquoi la drogue, la prostitution, pourquoi cette fuite en avant, ses éclats de violence... et peu importe qu'elle ait tiré sur Andy Warhol, peu importe ces accès de démence,  ce n'est pas ce qui fait que je vais me souvenir d'elle. Non, moi ce que je retiens,  c'est la petite fille cachée derrière les revendications de la femme. Oui c'est de cette petite fille innocente, bousillée par un père monstrueux dont je veux garder un souvenir.RIP.

  - Bibliothécaire à la Médiathèque Simone de Beauvoir

Scum, la tragédie Solanas deThéa Rojzman et Bernardo Munoz - Glénat. Le Réserver ?

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