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Le titre de ce a attiré mon attention et je n’ai pas été déçu.
A travers son personnage principal, l’auteure rend hommage à la puissance du rêve, à l’imaginaire et à la littérature. Emmanuelle est traductrice et elle aspire qu’à une chose devenir un écrivain à part entière. Son fils Quentin a 14 ans, il occupe son temps libre comme beaucoup d’autres adolescents dans le monde virtuel des jeux vidéo. La mère et le fils rêvent chacun de leur côté pour échapper à leur quotidien qui ne les satisfait guère. Il faut dire que notre anti-héroïne, mère célibataire, est plus à l’aise avec les mots des autres qu’avec les liaisons amoureuses. En raison d’un problème financier, Emmanuelle va être contrainte d’accepter un poste dans une entreprise chargée de l’élaboration d’un futur logiciel de traduction « Translatix ». Se pose pour elle un véritable cas de conscience : est-ce qu’une machine peut rivaliser avec les subtilités du langage d’un auteur ? La Littérature peut-elle être formatée ? Quel est l’avenir des traducteurs ?
Ce met l’accent sur l’importance primordiale du facteur humain à l’opposé de notre société obsédée de technologie et d’intelligence artificielle. J’ai apprécié la riposte cinglante des jeunes hackers qui apportent une réponse singulière aux certitudes des adultes et à un monde en plein bouleversement. Chronique juste et caustique qui met en joie et redonne la parole à ceux qui sont lassés des échecs successifs rencontrés dans la vie réelle.

bibliothécaire médiathèque Simone de Beauvoir

Les rêveurs définitifs de Camille de Peretti – Calmann Lévy. Le Réserver ?

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