Nulle et Grande gueule de Joyce Carol Oates
Mots-clés : romans_ados
Grande gueule a tout pour lui. Il est beau, sportif, bon élève, vice président des lycéens, rédacteur du journal du lycée, populaire, modeste, respecter des profs et de ses congénères... alors le jour ou deux inspecteurs viennent le chercher en classe, le ciel lui tombe sur la tête ! Accusé d'avoir menacé de faire sauter son lycée, Darren voit son petit monde bien tranquille s'effondrer. Le doute s'installe chez les profs, sa famille, ses meilleurs potes, les autres lycéens... tout le monde lui tourner le dos. Enfin presque tout le monde car la voix de La Nulle s'élève pour crier son innocence. Mais, cela suffira-t-il ?
Dans cet excellent roman, JC Oates met en avant avec son humour incisif et acéré comme un lame, une société conformiste et hypocrite où les gens sont rangés dans une case bien définie et où la rumeur est comme un bonbon acidulé que les gens se délecte d'avoir en bouche. Nos deux principaux personnages sont magnifiques. Pas parfaits, loin de là, et c'est ce que j'aime chez Joyce Carol Oates. Ils sont tous les deux pris dans un tourbillon de bêtises, de méchancetés qui font froid dans le dos. Sous couvert du principe de précaution, la vie d'un ado lambda bascule du jour au lendemain. L'épreuve éprouvante détruit psychologiquement un garçon bien dans ses baskets jusque là. Aura-t-il la force de ne pas sombrer totalement ?
J'ai bien aimé aussi le personnage d'Ursula, alias La Nulle. Une jeune fille mal dans sa peau, qui cache soigneusement sa véritable personnalité et se conduit comme une guerrière, un Attila en jupon qui repousse tout le monde. Sa langue bien pendue est un de ses précieux atouts pour survivre dans l'univers impitoyable du lycée.
Grande gueule et La Nulle n'auraient jamais du faire plus que se croiser au détour d'un couloir ou dans une salle de classe. Mais, le destin est quelque fois étonnant. Reste à savoir si ces deux là, diamétralement opposé, pourront trouver le moyen de devenir amis. Pour finir, ce que j'ai aimé dans ce roman, c'est qu'on peut totalement le transposer dans la réalité. Tous les jours, on entend des rumeurs, qui sont montées en épingle par des journalistes ou des gens "bien intentionnés". Peu importe les dégâts que génèrent ces rumeurs. On dirait que certains se réjouissent du malheur des autres, et que d'autres veulent tout simplement se sentir important parce qu'ils sont "dans le secret des dieux"... On vit une drôle d'époque je trouve.
Maryjo - Médiathèque Simone de Beauvoir
Nulle et Grande Gueule de Joyce Carol Oates - Gallimard jeunesse. Le Réserver ?
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Dans cet excellent roman, JC Oates met en avant avec son humour incisif et acéré comme un lame, une société conformiste et hypocrite où les gens sont rangés dans une case bien définie et où la rumeur est comme un bonbon acidulé que les gens se délecte d'avoir en bouche. Nos deux principaux personnages sont magnifiques. Pas parfaits, loin de là, et c'est ce que j'aime chez Joyce Carol Oates. Ils sont tous les deux pris dans un tourbillon de bêtises, de méchancetés qui font froid dans le dos. Sous couvert du principe de précaution, la vie d'un ado lambda bascule du jour au lendemain. L'épreuve éprouvante détruit psychologiquement un garçon bien dans ses baskets jusque là. Aura-t-il la force de ne pas sombrer totalement ?
J'ai bien aimé aussi le personnage d'Ursula, alias La Nulle. Une jeune fille mal dans sa peau, qui cache soigneusement sa véritable personnalité et se conduit comme une guerrière, un Attila en jupon qui repousse tout le monde. Sa langue bien pendue est un de ses précieux atouts pour survivre dans l'univers impitoyable du lycée.
Grande gueule et La Nulle n'auraient jamais du faire plus que se croiser au détour d'un couloir ou dans une salle de classe. Mais, le destin est quelque fois étonnant. Reste à savoir si ces deux là, diamétralement opposé, pourront trouver le moyen de devenir amis. Pour finir, ce que j'ai aimé dans ce roman, c'est qu'on peut totalement le transposer dans la réalité. Tous les jours, on entend des rumeurs, qui sont montées en épingle par des journalistes ou des gens "bien intentionnés". Peu importe les dégâts que génèrent ces rumeurs. On dirait que certains se réjouissent du malheur des autres, et que d'autres veulent tout simplement se sentir important parce qu'ils sont "dans le secret des dieux"... On vit une drôle d'époque je trouve.
Maryjo - Médiathèque Simone de Beauvoir
Nulle et Grande Gueule de Joyce Carol Oates - Gallimard jeunesse. Le Réserver ?
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Imprimer | Commenter | Articlé publié par Médiathèque Monnaie le 25 Jan. 13 |